Plan de l'aérodrome

 
         
  
 

Mécanicien de la N3 photographié à Vadelaincourt

 
   
     
 
Installation de l’aviation :
Début 1916. en bordure de la route qui conduit vers Verdun Des Annamites, Cochinchinois, Cambodgiens, Tonkinois contribuent à l’aménagement  du terrain d’aviation  dont les travaux avaient débuté en janvier 1916, pour accueillir les escadrilles de l’aérodrome de Verdun  suite aux  affrontements qui y faisaient rages en février. Durant une dizaine de jours, les officiers, le personnel, les mécaniciens et pilotes furent cantonnés dans le village, mais rapidement les hangars dits ‘Bessonneaux‘ se dressèrent au lieu dit ‘La Haute Maison’ et le personnel alla rejoindre les appareils dans les abris construits à cette effet.
Le champ d’aviation devint une véritable petite ville : autour des vastes hangars  hauts et très nombreux se dressèrent des baraquements coquets en fibrociment, agrémentés de jardins anglais.
 
   

Vue du terrain d'aviation:

 

 

 

 
 

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LES  AVIATEURS

 
 

De nombreux aviateurs ont été basés un moment au camp d'aviation du village. Bocard, Guynemer, Chainat, Peretti, Deullin, Houssemand, Bucquet ......

 
 

 
 

Des aviateurs de l'escadrille23, au centre L'adjudant Lenoir, sur le terrain d'aviation de Vadelaincourt.

 

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Les hangars du terrain d'aviation:

              

 

 
 
 Le sanglier Lolotte:
Mascotte du camps d'aviation
 
 
 

Vues aérienne du terrain d'aviation

 

L’activité aérienne de tous ces appareils était assez importante de jour comme de nuit. Il y eut des pertes bien sur du aux combats ,mais également  suite à des accidents, soit à des imprudences de la part des pilotes, soit à des défauts de fonctionnement des appareils.

Exemples d’accident :

  • Le 12 juillet 1916 vers 17h, un Farman, évoluait adroitement au dessus du village. Soudain, après un volte face, il vint s’écraser sur un hangar Bessonneaux, et l’a traversé. Les aviateurs furent tués sur le coup : c’était les jeunes Nivart et Gilbert.
  • Printemps 1917,vers 23h par une belle nuit claire, un avion de l’escadrille E25 dite de bombardement, piloté par le lieutenant Antoine et le sous officier Bricoux, rentrait de mission des lignes ennemies et atterrissait à son point de départ, lorsqu’il se produisit une explosion ! Une bombe restée accrochée en-dessous de la carlingue avait frappé le sol au moment de l’atterrissage et produit l’effet d’une torpille ennemie. Les deux aviateurs furent blessés aux jambes : le Lieutenant dut subir l’amputation d’une jambe, quand au pilote Bricoux il en fut quitte avec une simple fracture.
 
 

Remise de médailles

 

 
 

Le colonel Barrès remet des décorations sur le terrain d'aviation de Vadelaincourt

 

 

 

 

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